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Projets de recherche |
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Fracture
numérique, exclusion et inclusion - recherches pour la Politique scientifique fédérale (2008-2019) et pour le SPP intégration sociale (2007-2013) |
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Les sujets présentés sur cette page:
IDEALiC
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IDEALiC est l'acronyme de "Inclusion through Digital Empowerment along the Life Course" (L’inclusion numérique par l’amélioration de l’autonomie et du pouvoir d’agir au fil du parcours de vie). Il s'agit d'un projet de recherche de quatre ans (2015-2019), qui vient de démarrer en mars 2015. Ce projet est mené conjointement par le centre de recherche SMIT (Studiecentrum Media en Informatie-Technologie) à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et le centre de recherche de la FTU à Namur.
Des informations plus détaillées se trouvent sur www.idealic.be, en français, néerlandais et anglais.
Ce projet fait partie de l'axe "Grands défis sociétaux" du programme Brain-be, mis en oeuvre par la Politique scientifique fédérale (BELSPO). |
La fracture numérique au second degré: une recherche pour le programme "Société et avenir" de la Politique scientifique fédérale (2008-2010)
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Périne Brotcorne, Lotte Damhuis, Véronique Laurent, Gérard Valenduc, Patricia Vendramin
Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC. La fracture numérique au second degré.
Rapport pour la Politique scientifique fédérale, publié chez Academia Press
Bruxelles / Gent, 2010
ISBN 978 90 382 1698 0
A commander sur le site de Academia Press, 12€
Le site de Academia Press (Gent) est en néerlandais. Accès via la page d'accueil: choisir le menu "Reeks" puis la rubrique "Samenleving en Toekomst".
Téléchargeable sur le site du programme "Société et Avenir" de la Politique scientifique fédérale
(PDF, 1.4 Mo)
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De plus en plus de personnes utilisent internet et d’autres technologies de l’information et de la communication (TIC). Si les inégalités d’accès à ces technologies se lissent, de nouvelles disparités surgissent néanmoins. Elles concernent l’utilisation des TIC, créant ainsi une sorte de fracture numérique “au second degré”. C’est bien l’usage des TIC qui est au cœur de cette recherche, c’est-à-dire non seulement des pratiques d’utilisateurs mais aussi des comportements, des attentes et des représentations. L’analyse approfondie de récits d’utilisateurs met en évidence la différenciation des usages des TIC. Des profils types sont proposés. Ils reflètent la diversité des trajectoires, des motivations, des contextes et des finalités de ces usages. En termes d’intégration sociale, ces profils types présentent des opportunités et des risques, qui rendent compte d’une forme de “vulnérabilité numérique”, sans que celle-ci n’épouse les contours de la vulnérabilité sociale. Les résultats de la recherche interpellent les politiques en faveur de l’inclusion numérique. Ils suggèrent de prendre distance avec l’instrumentalisation socioéconomique des TIC et de penser l’inclusion en termes de culture numérique, d’éducation aux nouveaux médias, de ressources cognitives et sociales, de capacité à maîtriser ses choix.
Un numéro thématique de la Lettre EMERIT (n° 62, juin 2010) a été consacré aux résultats de cette recherche.
Autres documents téléchargeables: résumé en anglais - English summary (13 pp.)
Lien vers la page du projet sur le site de la Politique scientifique fédérale
Les jeunes off-line et la fracture numérique: une étude pour le Ministère fédéral de l'intégration sociale (2009)
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Périne Brotcorne, Luc Mertens, Gérard Valenduc
Les jeunes off-line et la fracture numérique
Les risques d'inégalités
dans la génération des "natifs numériques"
Rapport publié par le SPP fédéral "Intégration sociale"
Bruxelles, octobre 2009 (90 pp.)
Téléchargeable (PDF, 402 ko)
Existe également en version néerlandaise |
Cette étude s’intéresse aux jeunes qui n’utilisent pas internet ou qui n’en ont qu’un usage très occasionnel ou très limité : les jeunes dits “off-line”. Elle se focalise sur les jeunes de la tranche d’âge de 16 à 25 ans, car c’est à la sortie de l’adolescence que les jeunes connaissent une série de transitions dans leur vie personnelle et deviennent progressivement concernés par les usages d’internet dans tous les domaines de la vie en société.
De manière convergente, l’analyse des données statistiques, l’aperçu des recherches existantes et la contribution des acteurs de terrain conduisent à un même constat : il existe un décalage entre l’expérience des jeunes sur internet et les attentes de la société à leur égard. L’expérience des jeunes sur internet poursuit principalement des objectifs de communication et de détente. Dans la sphère socioéconomique, par contre, ce sont d’autres usages qui sont mis en valeur, notamment l’utilisation de logiciels, la recherche et le traitement d’informations en ligne, les applications financières et commerciales, les services publics en ligne, etc. C’est à l’aune de ces usages qu’est habituellement évaluée l’intégration dans la société de l’information – et donc, en creux, les risques d’exclusion de la société de l’information. Le décalage entre l’univers des usages dominants des jeunes et les exigences de la sphère socioéconomique est parfois profond. Or, les jeunes entre 16 et 25 ans sont des jeunes en transition, pour lesquels ce décalage peut être source de problèmes d’autonomie et d’insertion socioéconomique. Pour les jeunes off-line, le décalage est encore plus grand, il devient un fossé. L’exclusion dont ils sont victimes n’est pas une mise à l’écart des TIC, mais une situation de décalage profond entre, d’une part, leur expérience limitée des TIC et d’autre part, les comportements qui sont attendus d’eux dans leur insertion dans le travail, la formation et la vie autonome en société. Le mot “fracture” prend ici un sens particulier, celui d’un fossé entre deux univers.
Le défi de l’inclusion numérique des jeunes consiste donc à construire des passerelles entre ces deux univers et à apprendre à y faire le va-et-vient, de manière autonome. Les jeunes en situation de quasi-déconnexion ont à la fois besoin de découvrir ces passerelles et d’apprendre comment les emprunter avec succès. Pour cela, ils ont besoin d’un accompagnement qui leur permet de faire ce chemin, qui pour les plus défavorisés d’entre eux, constitue, s’ils sont seuls, un véritable parcours d’obstacles.
Le rapport final de l'étude est également téléchargeable sur le site du SPP Intégration sociale, rubrique "fracture numérique".
Référence: Brotcorne P., Mertens L., Valenduc G., Les jeunes off-line et la fracture numérique, SPP Intégration sociale, Bruxelles, juillet 2008 (90 pages).
Un résumé (7 pp.) est téléchargeable en français et en néerlandais.
Construction des compétences numériques et réduction des inégalités: une étude pour le Ministère fédéral de l'intégration sociale (2008)
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Périne Brotcorne, Gérard Valenduc
Construction des compétences numériques et réduction des inégalités
Une exploration de la fracture numérique au second degré.
Rapport publié par le SPP fédéral "Intégration sociale"
Bruxelles, juillet 2008 (88 pp.)
Téléchargeable (PDF, 402 ko)
Existe également en version néerlandaise |
Il s'agit d'une étude pour le Service public fédéral Intégration sociale (MI-IS), dans le cadre du programme national d'action contre la fracture numérique. Tout comme le projet de recherche DD² (voir ci-dessous), cette étude s'intéresse aux inégalités sociales qui peuvent résulter de la différenciation des usages d'internet, une fois que la barrière de l'accès est surmontée, c'est-à-dire la fracture numérique "au second degré". L'étude MI-IS concerne principalement la construction des compétences numériques chez les utilisateurs d'internet. Elle implique des acteurs de terrain, notamment à travers l'organisation de trois workshops thématiques.
Le rapport final est également téléchargeable sur le site du SPP Intégration sociale, rubrique "fracture numérique".
Référence: Brotcorne P., Valenduc G., Construction des compétences numériques et réduction des inégalités, SPP Intégration sociale, Bruxelles, juillet 2008 (88 pages).
Préparation de la seconde phase du plan national de lutte contre la fracture numérique: une étude pour le Ministère fédéral de l'intégraton sociale (2010)
Cette étude exploratoire a été confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique. L’étude consiste à évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). L'étude a été réalisée entre mars et octobre 2010.
Documents téléchargeables:
- Résumé du rapport final en français (PDF, 121 K)
- Résumé du rapport final en néerlandais - Samenvatting van het eindrapport in het Nedelands (PDF, 186 K)
- Rapport final en français (PDF, 534 K)
- Rapport final en néerlandais - Eindrapport in het Nederlands (PDF, 261 K)
Une mise à jour de cette étude, accompagnée d'un nouveau tour de consultation d'acteurs de terrain, a été effectuée à l'automne 2013 et puliée en décembre 2013
- Brotcorne P., Valenduc G. avec la collaboration de Dekelver J., Van Hoecke L., Propositions pour un plan national e-inclusion horizon 2020, Rapport pour le SPP Intégration sociale, décembre 2013. Téléchargeable.
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